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Calendrier apicole - Juillet

En juillet, la saison apicole se termine ! en Aout la saison apicole commence !

Et oui, vielle adage et chaque année je constate que c’est réel.
Pourquoi ?
L’accomplissement de la dernière récolte entre le 10 et le 21 juillet marque le fruit du travail de l’apiculteur qui a préparé consciencieusement ses ruches depuis le premier nourrissement et le traitement de la varroase en août.
Mais on n’y est pas encore et le mois d’août, c’est un autre chapitre.
Les essaims qui ont été placés dans des ruchettes sont transférés dans des ruches complètes toujours avec un stimulus de sirop et de la nourriture solide.
Avec une hausse ou non, on constate si la reine est performante.
Dans tous les cas de reines faibles, on les remplacera par des reines élevées par un collègue apiculteur expérimenté et utilisant une souche mère qui a fait ses preuves.
Par manque de couvain, et même parfois bourdonneuse, on réunit les plus faibles.
Les colonies plus fortes feront la production de l’année prochaine.
Il est intéressant de marquer ses reines, car au printemps suivant, on devra les repérer afin de savoir de quelle année elles sont. Les reines aujourd’hui si elles n’essaiment pas se remplacent tous les deux ans. Ceux qui ont fait de l’élevage, vont remplacer les plus anciennes.
Le déplacement d’une colonie forte pour récupérer les butineuses dans une colonie faible est efficace, surtout si la colonie forte fait la « barbe ».
Attention de bien stimuler avec de la nourriture solide et 10 % de trim-o-bee (stimuli) avant le véritable nourrissement qui va démarrer après la mi-août.

Les hausses :
Les hausses seront placées assez loin, (50 mètres au moins) pour éviter le pillage, à lécher par les abeilles.
Dès que celles-ci sont propres on les stocke dans un endroit sec et ventilé.
Pour éviter les papillons ravageurs (fausse teigne) on brûle une mèche de souffre à deux semaines d’intervalle.
Surtout, ne pas utiliser des produits toxiques comme la naphtaline.
Ensuite pour une protection sommaire j’utilise des morceaux de moustiquaire en plaçant les hausses l’une sur l’autre en laissant de l’air passer par le bas vers le haut comme une cheminée. Cela évitera les moisissures. Les cadres abimés ou trop vieux seront écartés pour la refonte des cires.

La récolte :
La dernière récolte s’effectue entre le 10 et le 21 juillet, selon la fin de la floraison et de sa situation géographique.
En Campine, ce sera début juillet, par contre dans les Ardennes, ce sera fin juillet.
Les hausses pourront être stockées jusqu’à l’extraction (si vous partez en vacances) car le miel d’été restera liquide plusieurs semaines, attention de bien fermer portes et fenêtres … Le local dot être tempéré et sec.

L’extraction :
L’extraction immédiate sera de toute façon idéale. Une mise en pot du miel liquide ravira vos amis et clients.
Pour éviter qu’il ne coule sur le couteau à tartiner, vous le mettrez au frigo et deviendra un réel délice.
L’ensemencement se fera avec un miel de cristallisation fine.
Dès que celui–ci cristallise, on tourne dans la cuve plusieurs fois par jour afin de rendre le miel homogène, tant qu’il est souple, on fera la mise en pot.

Le matériel et son stockage avant l’hiver :
Tout ce que vous utilisez devra être stocké dans un endroit frais et sec pour être nettoyé directement ou plus tard à l’eau chaude. Vous pouvez utiliser un désinfectant, évitez la javel ou les détergents.

La mise en pots :
Les pots et les couvercles doivent être neufs de préférence, optez pour des pots en verre résistant à la chaleur et calibrés pour le miel avec un couvercle métallique, car celui-ci est étanche à l’humidité.
De plus vous pourrez les utiliser aussi pour vos confitures et conserves de toutes sortes (WECK).
Si vous lavez des pots usagés, ils seront lavés à l’eau bouillante en s’assurant que les couvercles soient renouvelés de toutes manières.
En deux mots : « tolérance zéro »

L’étiquetage :
Petit rappel du contenu obligatoire de l’étiquette :
• Indication du contenu : « MIEL »
• Le poids du contenu
• Les coordonnées de l’apiculteur, un téléphone, une adresse, un e-mail … la région !
• La date de récolte ou une date d’expiration de deux ans après la récolte
On peut ajouter :
• Explication de conservation « à conserver dans un endroit frais et sec »
• Miel de toutes fleurs ou la tendance (ex : tilleul – châtaigné) ou monofloral.
• Méthode d’extraction, miel cru etc …

Vente de son miel :
Le miel se vend depuis chez soi, en tant que production familiale.
L’inscription à l’AFSCA est « obligatoire ».
Si vous avez un n° de tva, tenez une comptabilité, vous pouvez alors le vendre dans le commerce et sur les marchés.
Les couvercles doivent être scellés avec un morceau de tape.

Analyse du miel :
Consultez le CARI.
http://www.cari.be/article/les-analyses-de-miels/

Repos des guerrières :
Ne pas se précipiter pour le « nourrissement ».
Surveillez la nourriture, car l’apport mellifère est rare après la mi-juillet.
La « varroase » sera traitée en même temps que le « nourrissement ».
Rdv en aout

Dans l’attente des infos pour AOÛT.. bon travail dans vos ruches

Bonne miellée

Patrick Segers

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